Lundi 16 janvier _ 19h30
Lecture publique en présence de l’auteur
L’AFFAIRE HARRY CRAWFORD
de Lachlan Philpott (2013)
Traduit de l’anglais (Australie) par Gisèle Joly (2016)
Avec le soutien de la Maison Antoine Vitez
Avec Grégory Faive, Léo Ferber, Clara Jolfre, Danièle Klein, Dominique Laidet, Sophie Vaude
Mise en lecture Sylvie Jobert
La lecture sera suivie d’une rencontre avec l’auteur et la traductrice, animée par Séverine Ruset.
La pièce nous fait assister aux derniers mois de la vie d’Annie Birkett et Harry Crawford à Sydney en 1917.
Lachlan Philpott est Australien et vit à Sydney. Sa première pièce, Bison, s’est jouée pendant plusieurs saisons à guichets fermés à Adélaïde, Belfast, Londres, Melbourne et Sydney. C’est un auteur qui sait remarquablement traiter les rôles féminins et qui s’intéresse particulièrement aux relations entre parents et enfants. Très demandé comme enseignant, conseiller et dramaturge, Lachlan Philpott a écrit des scénarios pour de nombreuses campagnes d’Amnesty International, et a exercé les fonctions de conseiller littéraire associé à l’Australian Theatre for Young People. En 2014, The Trouble With Harry a remporté plusieurs prix et été nominée pour les New South Wales Premier’s Literary Awards.
Comédienne et traductrice de l’anglais, Gisèle Joly est membre du comité anglais de la Maison Antoine Vitez. Elle a traduit, seule ou à plusieurs, des textes de Peter Barnes, Douglas Maxwell, Richard Bean, Alan Bennett, debbie tucker green, Mark Ravenhill, Nicola Wilson… et avec Séverine Magois, Harold Pinter et John Osborne.
Séverine Ruset est enseignante chercheuse, maître de conférences en Arts du spectacle à l’Université Grenoble Alpes, spécialiste des dramaturgies anglaises contemporaines.
Le Petit Angle
1, rue Président Carnot à Grenoble
Tram B – Arrêt Sainte-Claire Les Halle
Entrée libre
Lundi 13 février 2017 _ 19h30
Lecture publique de
EXPLOITS MORTELS
de Rasmus Lindberg
Traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy
Avec le soutien du Swedish Arts Council
Avec Marie-Sohna Condé et Léo Ferber
Mise en lecture Sylvie Jobert
Joséphine pète un plomb, sort du restaurant où elle était réunie avec sa famille pour l’anniversaire de sa mère, et se fait écraser…
De fils en aiguilles nous remontons sur la folle soirée qui a conduit à cet acte.
Ce fait divers est reconstitué par deux actrices au sortir d’une répétition, témoins de l’accident. Elles jouent tous les personnages, protagonistes du drame et l’on découvre que frère et sœur se détestent, que la tante est insupportable, que la mère est une éternelle insatisfaite, que le père est blasé, que les enfants ont jusqu’à présent raté leur vie…
Et l’on assiste à une grande scène de famille avec couteaux sur la table.
Né en 1980 Rasmus Lindberg se forme en tant que metteur en scène à l’Ecole Supérieure des Arts du spectacle de Stockholm. Parallèlement, il écrit des pièces de théâtre. Le Mardi où Morty est mort est traduite dans 5 langues et a été crée en France en 2013 au Fracas-CDN de Montluçon dans une mise en scène de François Rancillac. Ses pièces sont publiées aux éditions Espaces 34. Depuis 2008 il est auteur et metteur en scène associé du Norrbottensteater à Luleå. Il est également professeur de mise en scène au conservatoire national supérieur de Luleå.
Marianne Ségol-Samoy est traductrice de pièces de théâtre et de littérature suédoises. Elle traduit des auteurs de théâtre comme Sara Stridsberg, Jonas Hassen Khemiri, Suzanne Osten, Rasmus Lindberg… et des auteurs de romans comme Henning Mankell, P.O Enquist, Katarina Mazetti, Astrid Lindgren. Depuis 2013, elle coordonne le comité nordique de la Maison Antoine Vitez. Elle est cofondatrice avec Karin Serres de LABO/07, réseau d’écritures théâtrales internationales d’aujourd’hui.
Le Petit Angle
1, rue Président Carnot à Grenoble
Tram B – Arrêt Sainte-Claire Les Halle
Entrée libre
Jeudi 16 février 2017 _ 19h30
Lecture publique de
CE QUI ARRIVA QUAND NORA QUITTA SON MARI
d’Elfriede Jelinek
L’Arche éditeur, 1993
Traduit de l’allemand par Louis-Charles Sirjacq
Avec Sarah Barrau, Thierry Blanc, Marie-Sohna Condé, Stéphane Czopek, Léo Ferber, Bernard Garnier, Hélène Gratet, Geoffroy Pouchot-Rouge-Blanc et la participation de Pauline Bouchet et Julie Valero.
Mise en lecture Léo Ferber.
Dans le cadre de sa collaboration avec le collectif Troisième bureau, l’université Grenoble Alpes accueille, pour la deuxième année consécutive, une mise en voix d’un « classique contemporain ». Après La Demande d’emploi de Michel Vinaver l’an dernier, nous proposerons cette année une pièce de l’autrice autrichienne, Elfriede Jelinek.
Ecrite en 1979, Ce qui arriva quand Nora quitta son mari est la toute première pièce de théâtre d’Elfriede Jelinek et se présente comme une suite de la pièce du norvégien Henrik Ibsen, Maison de poupée.
Après avoir claqué la porte de son foyer, Nora aspire à sa « réalisation personnelle » en se faisant embaucher dans une usine : « J’étais un objet, j’ai voulu devenir sujet sur mon lieu de travail. Peut-être puis-je, par mon simple aspect, apporter un nouveau rayon de soleil dans ce triste atelier d’usine« . Ainsi, loin de porter un élan féministe ou d’incarner la femme libérée, Nora se trouve rapidement réduite à ce qu’elle a toujours été : un objet de désir, une valeur-marchandise prise dans les impératifs d’une économie de marché sans scrupules. Par là, l’autrice met magistralement en lumière les rapports hommes-femmes au sein d’une société régie par l’économique. La crudité de sa langue, la force des personnages en font une œuvre dramatique incontournable du XXe siècle.
Elfriede Jelinek est née en Autriche. Elle étudie la musique, le théâtre et l’histoire de l’art à Vienne et en 1967, interrompt ses études pour se consacrer à l’écriture. Sa première pièce de théâtre, Ce qui arriva quand Nora quitta son mari ou les piliers de la société est mise en scène à Graz en 1979. En France, Elfriede Jelinek est surtout connue pour ses romans, Les Amantes, Die KlavierspielerinLa Pianiste – adapté au cinéma par Michael Haneke en 2001 – et Lust. Elle est volontiers comparée à son compatriote Thomas Bernhard. À l’instar de ce dernier, elle ne cesse de dénoncer les tares d’une société engoncée dans ses conformismes et négligente envers son passé.
Louis-Charles Sirjacq est né à Rennes. Traducteur de plusieurs auteurs notamment Wedekind, Brecht, Jelinek, Eugène O’Neill, David Hare ou encore Lee Hall, sa première pièce, Il Salto mortale, est créée au Festival d’Automne par Jean-Marie Patte. Il participe à l’écriture de scénarios pour le cinéma et la télévision. Il est l’auteur d’un roman intitulé Comment j’ai tué mon chat.
Amphidice
1361, rue des Résidences
38400 Saint-Martin-d’Hères
Tram B / C arrêt Condillac – Universités.
Entrée libre
En partenariat avec l’Université Grenoble Alpes, le Département Arts du spectacle de l’UFR LLASIC, le Service culture de la Communauté Université Grenoble Alpes, Un Tramway Nommé Culture, L’Amphidice.
Lundi 13 mars 2017 _ 19h30
Dans le cadre de la résidence d’écriture d’Antoinette Rychner, en partenariat avec la MC2:Grenoble et soutenue par le CNL
Lecture publique de
ARLETTE
de Antoinette Rychner
Éditions Les Solitaires Intempestifs, 2017
Avec Léo Ferber, Danièle Klein, Sarah Barrau, Sophie Vaude, Stéphane Czopek, Hélène Gratet, Bernard Garnier.
Lecture dirigée par Sylvie Jobert
Si Arlette est bien réelle, c’est toute la réalité qui l’entoure qui fuit, suinte, grince, glisse et se déplace. Arlette a peur d’arriver en retard pour dire un dernier adieu à son père mourant, mais elle tombe sur sa sœur qui ne sait pas quoi se mettre pour aller au remariage de leur père…
Antoinette Rychner propose face à toutes les virtualités qui nous entourent une situation de théâtre qui met en jeu les réalités concurrentes qui nous habitent. Antoinette créé avec Arlette une voyageuse de la conscience. Elle fabrique un personnage pétri de réel ; sa langue, sa vie, ses rencontres sont uniques et particulières, et pourtant, cette plongée dans un univers parallèle à sa propre vie nous entraîne à nous interroger nous-mêmes : que ferions-nous si nous pouvions revivre quelques instants et refaire mieux ces quelques actes manqués.
Antoinette Rychner, auteure suisse d’expression française, née en 1979 et diplômée de l’Institut Littéraire, pratique des écritures destinées à la scène autant qu’aux livres. Parmi ses pièces publiées on trouve : De mémoire d’estomac (Lansman, 2011) ; Intimité Data Storage (Les Solitaires Intempestifs, 2013). En 2015 paraît son roman Le Prix, chez Buchet Chastel, qui lui vaut le Prix Dentan 2015, et un Prix suisse de littérature 2016. Elle produit également des performances scénico-littéraires.
Le Petit Angle
1, rue Président Carnot à Grenoble
Tram B – Arrêt Sainte-Claire Les Halle
Entrée libre
Dimanche 9 avril 2017 _ 17h00
Dans le cadre de la 15ème édition du Printemps du livre de Grenoble
Lecture publique de
DÉMÉNAGEMENTS
de Claire Rengade
Éditions Espaces 34, 2013
Avec Claire Rengade, Julien Anselmino, Hélène Gratet, Stéphane Czopek, Sylvie Jobert, Bernard Garnier, en compagnie de Etienne Roche, musicien
Mise en lecture Sylvie Jobert.
Lorsqu’un auteur et un photographe, accompagnés d’acteurs et de musiciens, suivent le déménagement d’habitants d’un quartier pour un autre, cela donne un voyage dans les mots (une pièce de théâtre) et les images (un livre d’art).
Déménagements s’inscrit sur trois années d’observation et de rencontres en suivant le chantier de rénovation urbaine du quartier du Perrier de la ville d’Annemasse en Haute-Savoie, c’est-à-dire en nous mêlant aux déménagements obligatoires d’une partie de la population, relogée dans des bâtiments construits à l’occasion, alors que leurs anciens immeubles seront démolis.
Déménagements, c’est le déplacement des ménages, des voix qui cherchent à retenir un espace intime en mouvement toujours, dans une sorte de programme qu’il faut apprivoiser. Ces voix prennent petit à petit un refrain, comme une chanson de loin qu’on aurait chantée ensemble, mais quand déjà ? Mes textes sont écrits pour la voix. Sergio emporte les décors. Nous proposons une façon d’en faire des histoires qui ne peuvent pas s’écrire sans vous.
Claire Rengade
Auteur metteur en scène née en 1971, Claire Rengade dirige la compagnie Théâtre Craie depuis 1996 avec laquelle elle a d’abord créé des textes de Philippe Minyana, Annie Zadek, William Pellier, Nicolas Bouvier et Patrick Kermann. Elle co-traduit et monte trois spectacles à partir de textes alors inédits de Rodrigo Garcia. Elle met ensuite en scène ses propres textes, une douzaine, dont la plupart sont publiés aux éditions Color gang et Espaces 34. Elle écrit également pour la radio, le documentaire, la chanson et le jeune public. Elle coordonne depuis 2010 le festival « Débordement d’auteurs ».
Salle Olivier Messiaen
1 Rue du Vieux Temple – Grenoble
Tram B arrêt Musée
Entrée libre