19h Inauguration
20h Lecture
La Bombe
La Demande atonale
Et puis soudain, je plane…
de Berkun Oya [Turquie] 2007/2008
Traduit du turc par Haldun Baryı (2009)
Imaginons. Un bar, cinq personnages, un homme très occupé, une serveuse qui aimerait qu’on la fasse pleurer, une femme et son amant, un jeune homme qui adore les croissants de sa mère… À partir de cette situation simple, l’auteur de La Bombe travaille sur le surgissement de la catastrophe dans une journée ordinaire avec ses crises de couple, ses coups de téléphone et de fatigue. La perception du temps est incertaine, entre introspection et retour au présent. Dans Et puis soudain je plane… et dans La Demande atonale, comme dans La Bombe, le temps devient chaotique, la répétition et le décalage du langage laissent transparaître les chocs qu’accusent les personnages. Leur subjectivité est traversée par l’événement, qu’il soit politique ou familial, et la langue de Berkun Oya à la fois précise et crue rend compte du paradoxe de la réalité contemporaine.
Avec Thierry Blanc, Stéphane Czopek, Bernard Garnier, Hélène Gratet, Sébastien Hoën-Mondin, Sophie Vaude
Ecouter un extrait de La Bombe
Ecouter un extrait de La demande atonale
Ecouter un extrait de Et puis soudain, je plane…
22h Café des auteurs
L’interprétariat est assuré par Mehmet Basutçu, il assure également les traductions des textes de Berkun Oya pour la coopérative éphémère
Chaque soir, après la lecture des textes, le Café des auteurs invite l’assistance à une rencontre avec l’auteur en compagnie de Véronique Labeille.
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23h Cabaret dramatique
LE COURS BERRIAT dans tous ses états
Le cabaret dramatique de la coopérative éphémère
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Le Festival Regards Croisés se déroule au Théâtre 145, mais en marge des lectures, des répétitions, des emplois du temps complexes des uns et des autres, des réflexions théâtrales et politiques, de l’organisation, des soucis et des joies, une série de questions nous hante toujours et nous empêche de dormir : que se passe-t-il sur le cours Berriat pendant que le festival bat son plein ? A quoi rêve le Cours Berriat ? Comment communique-t-il avec le reste du monde ? Qu’essaie-t-il de nous dire ? A-t-il un avis sur l’Europe ? Sur le nucléaire ? Sur les révolutions arabes ? Sur la rencontre entre deux inconnus dans une rue sombre de Lisbonne ? Sur le suicide d’un jeune poète dans une chambre dégueulasse de Stockholm ? Quelles histoires secrètes, obscures, étranges, magnifiques, sinistres ou inattendues s’y déroulent ? Que pense-t-il du théâtre? Pour en avoir le coeur net, chaque jour la coopérative d’écriture éphémère a décidé de choisir un lieu précis de cette avenue grenobloise et de partir en investigation. A partir de matériaux divers, de discussions entendues sur place, de gestes, de mouvements, de masses sonores, de filatures ultra secrètes, de coups de foudre sans lendemain et d’une revue de presse quotidienne, la coopérative éphémère composée des sept auteurs invités et de deux musiciens vous livrera chaque soir en un cabaret polyphonique, kaléidoscopique et polyglotte le résultat de son enquête qui nous permettra, enfin nous l’espérons sincèrement, de retrouver le sommeil.