Tristesse et Joie dans la vie des Girafes de Tiago Rodrigues
Après une formation de comédien et plusieurs assistanats, Thomas Quillardet se consacre à la mise en scène. Il organise en novembre 2005 le festival Teatro em Obrasdans le cadre de l’année du Brésil. En 2006, il rejoint le collectif Jakart et Mugiscué. En 2016, il sera artiste associé à la Scène Nationale de Saint-Nazaire. Parallèlement, il coordonne le comité lusophone de la Maison Antoine Vitez et a traduit les pièces brésiliennes et portugaises Les Trois Petits Cochons, Vie et Comme des chevaliers Jedi de Marcio Abreu ; Body art de Moreno Newton, édité par l’alliance française de São Paulo en 2008 et Tristesse et Joie dans la vie des girafes de Tiago Rodrigues.
Auteur, metteur en scène et dramaturge, Adélaïde Pralon dirige la compagnie Tout le désert à boire et suit depuis 2007 Valère Novarina dans son travail en France et en Europe. Après une formation de comédienne à l’ESAD, puis, un master de traduction à Nanterre, elle commence à traduire des romans pour les éditions Liana Levi : Kapitoil de Teddy Wayne (lauréat du prix de traduction Pierre-François Caillé) ou Les Fiancées d’Odessa de Janet Skelsien. Elle rejoint le comité anglais de la Maison Antoine Vitez en 2010. Elle a aussi traduit Punk Rock de Simon Stephens, et Chambre 4 de Jonathan Lewis en collaboration avec Dominique Hollier et plusieurs pièces d’Evan Placey.
Les petites chambres de Waël Kadour
Traductrice et actrice syrienne formée à l’Institut supérieur des arts dramatiques de Damas, Hala Omran vit à Paris. Elle a travaillé en Syrie, au Danemark, en Italie, en France, avec les metteurs en scène Tatiana Arkhibtsova, Cherif, Nullo Facchini, Pascal Rambert, Catherine Schaub Abkarian et joué au cinéma dans plusieurs films syriens ou franco-arabes : Sacrifices d’Oussama Mohammed (Sélections Officielle Cannes 2002) ; La porte Du Soleil de Yousry Nasrallah (Sélection Officielle Cannes 2004). Elle est également membre fondateur du groupe musical Rithmus (Poésie et chant). Elle participe à la mobilisation parisienne de soutien au peuple syrien.
Les petites chambres de Waël Kadour
Lauréat de la Villa Médicis hors les murs pour un travail sur le théâtre au Moyen-Orient, Wissam Arbache est plusieurs fois invité en résidence d’écriture à Damas et à Beyrouth. Traducteur de jeunes auteurs de théâtre du Moyen-Orient et de poésie arabe, il a crée le cycle « Le poème, terre de la langue arabe » à l’Odéon. Metteur en scène, il a entre autres monté : Rituel pour une métamorphose du syrien Saadallah Wannous à Damas ;Le Château de Cènede Bernard Noël au Rond Point ; Le Cid de Corneille au T2G ; Murale de Mahmoud Darwich à la maison de la Poésie de Paris… À l’opéra, il collabore régulièrement avec Olivier Py et monte La Damnation de Faust au Châtelet et a été invité à créer Robert le diable à l’Opéra National de Bulgarie.
Et moi et le silence de Naomi Wallace
Née au Québec, Dominique Hollier a passé son enfance à Londres. Elle s’attache à faire découvrir les nouvelles voix du théâtre anglophone, participant aux travaux du comité Anglais de la Maison Antoine Vitez qu’elle et coordonne de 2006 à 2012. Elle a traduit plus de 75 pièces, dont celles de Naomi Wallace, Ronald Harwood, Don DeLillo, David Greig, Zinnie Harris, David Hare ou Simon Stephens, tout en continuant sa carrière de comédienne, créant notamment au Théâtre des Halles d’Avignon la pièce de Naomi Wallace La Carte du Temps. Elle a été nommée aux Molières en 1993, 2000, 2010 et 2011.
©Hollier: Grégory Costanzo ; Arbache, Omran, Pralon :DR; Quillardet : Mélina Vernant